GlaxoSmithKline, qui avait l’un des premiers à s’intéresser à la plate-forme EB66 permettant de produire des vaccins en bioréacteur à partir de lignées cellulaires aviaires plutôt que sur des oeufs de poules embryonnés, confirme à nouveau son intérêt pour la technologie de Valneva. Le géant mondial des vaccins a signé un nouvel accord de R&D avec Valneva afin de développer et améliorer les procédés amont utilisés pour la fabrication des vaccins contre la grippe produits sur EB66. Le Department of Health and Services supervisera et financera une partie de ce programme.
Près d’une décennie après le premier accord entre GSK et Vivalis (devenu Valneva depuis sa fusion avec l’autrichien Intercell), les deux groupes ont conclu un nouveau partenariat. Moyennant rétribution, Valneva mènera un programme de recherche & développement pour le compte de GSK afin de développer et améliorer les procédés amont utilisés pour la fabrication des vaccins contre la grippe produits à partir de la plateforme EB66, alternative plus rapide, plus sûre et moins onéreuse à la production de vaccin sur oeufs embryonnés utilisée depuis les années 1930/40.
Un projet de R&D qui bénéficie de l’appui du gouvernement fédéral américain
Le projet bénéficie du soutien du Department of Health and Services (HHS, ministère américain de la Santé), qui encourage au travers de la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), l’émergence
de nouvelles technologies vaccinales visant à prévenir et traiter les maladies telles que la grippe. Rappelons que le HHS soutient également l’établissement au Texas, en partenariat entre l’Université Texas A&M et GSK, d’un important site de production qui fera appel à la technologie EB66 pour fabriquer des vaccins contre la grippe pandémique.
Dans le cadre du nouveau contrat de collaboration annoncé lundi entre GSK et Valneva, BARDA supervisera et financera donc une partie du développement (aucun montant n’a été précisé).
GSK, partenaire historique de Valneva (ex-Vivalis)