C’est fait : Pharnext a bouclé son introduction en Bourse, devenant la dixième entreprise (et la quatrième biotech) introduite sur Euronext Paris depuis le début de l’année. L’opération a permis à l’entreprise fondée par le généticien Daniel Cohen de lever 31 millions d’euros, sur la base d’un prix fixé à 10,82 euros par action, en bas de fourchette. Les premières cotations auront lieu lundi 18.
Grâce à son IPO, Pharnext entend financer l’ensemble des coûts liés à l’étude de phase 3 PLEO-CMT lancée fin 2015 portant sur le traitement de la maladie de Charcot-Marie-Tooth de type 1A par PXT3003 (dont les résultats devraient être publiés au second semestre 2018) et préparer une étude clinique pédiatrique sur ce composé ; financer l’ensemble des coûts liés à la préparation et au lancement (prévu au second semestre 2017) de la prochaine étude de phase 2 à conduire dans le traitement de la maladie d’Alzheimer par PXT864 ; et plus généralement renforcer la structure financière notamment via le remboursement des obligations convertibles souscrites par certains des actionnaires.
« Nous sommes heureux d’annoncer aujourd’hui le succès de notre introduction en bourse sur le marché Alternext d’Euronext à Paris, étape importante dans le développement de Pharnext et de son approche innovante visant à développer une nouvelle génération de médicaments qui offrira un niveau élevé d’efficacité et d’innocuité au plus grand nombre de patients à un prix plus abordable » a déclaré mardi Daniel Cohen, Directeur Général et fondateur de Pharnext. « Nous tenons à remercier nos actionnaires historiques qui nous accompagnent ainsi que les nouveaux partenaires qui nous ont rejoints à l’occasion de cette opération, tels que Financière Arbevel, Galapagos, Groupe Dassault, Claude Berda et l’Institut Mérieux. Cette introduction en bourse servira principalement à financer notre étude de Phase 3 dans la maladie de Charcot-Marie-Tooth de type 1A chez l’adulte, préparer/initier l’étude pédiatrique et à lancer la Phase 2b pour la maladie d’Alzheimer. »
Les engagements de souscription, à la fois d’actionnaires historiques et de nouveaux actionnaires institutionnels, qui portaient sur 23 millions d’euros, ont été intégralement servis.
Comme pour beaucoup des opérations effectuées en 2016, la société a dû fixer le prix en bas de la fourchette visée (celle-ci allait jusqu’à 13,20 euros par action). Par ailleurs, il ne sera pas mis en œuvre d’opération de stabilisation et, par voie de conséquence, d’option de surallocation.