En 2015, la rentabilité n’est plus une ambition mais une réalité pour Oncodesign. L’entreprise a généré 1,2 million d’euros de bénéfices au cours de l’exercice.
“C’est en devenant une société de biotechnologie industrielle, innovante et rentable, qu’Oncodesign s’affirmera de plus en plus comme le partenaire incontournable des pharmas”. Le programme de Philippe Genne, fondateur et PDG de la société dijonnaise, est clair. Et en 2015, sa société a déjà bien avancé sur cette ambition.
Lors de l’exercice écoulé, l’entreprise a (comme déjà annoncé) plus que doublé son chiffre d’affaires à 14,52 millions d’euros. Quant au résultat net, il est passé d’une perte de 2,29 millions en 2014 à un bénéfice de 1,21 million.
En parallèle, les investissements en R&D ont poursuivi leur progression (+28%), notamment sur Nanocyclix (+54%), la plateforme de découverte d’inhibiteurs de kinases de nouvelle génération. Les dépenses liées aux brevets ont crû de 90%, tandis que le crédit d’impôt recherche s’est accru de 38%). Enfin, pour accompagner la croissance de l’entreprise et l’accroissement de l’activité liée à la recherche l’effectif est passé de 72 à 103 collaborateurs pour une masse salariale de 5,8 millions d’euros.
Pour 2016, au vu d’un carnet de commande de 4,3 millions d’euros à fin 2015, Oncodesign entend
poursuivre la croissance de ses activités d’expérimentation via notamment l’élargissement de la gamme de produits/services proposés, la montée en puissance du dispositif mis en place en Amérique du Nord entre Boston et Montréal et la recherche de partenariats stratégiques avec des grands comptes. Plusieurs pistes de partenariat de services long terme en expérimentation sont actuellement à l’étude avec des sociétés pharmaceutiques, assure Oncodesign. De plus, l’intégration de nouvelles compétences et technologies liées aux flux croissants de projets en découverte, devrait permettre un positionnement plus large allant de la preuve du concept en oncologie jusqu’à une offre complète de drug discovery.
Parallèlement, Oncodesign poursuivra ses investissements afin d’accroître sa capacité à identifier très en amont les patients atteints de cancers et d’autres maladies graves résistant aux traitements actuels, pour développer les meilleures pistes diagnostiques et thérapeutiques. La société vise ainsi à proposer une plateforme intégrée faisant le lien entre le patient, son diagnostic, les modèles prédictifs pour la preuve de concept préclinique, et la solution thérapeutique. Cela passera par la mise en place de deux nouveaux modules, Oncosnipe (bioinformatique) et Time On Target (technologies cellulaires).
“Les performances financières réalisées en 2015 prouvent une fois de plus la solidité de notre business model équilibré, associant la récurrence du chiffre d’affaires de l’activité Expérimentation à l’effet de levier important des activités de Découverte. Tout en continuant à augmenter nos investissements en R&D et à structurer l’entreprise pour accompagner sa forte croissance, nous sommes en effet parvenus à dégager un résultat net positif de 1,2 million d’euros au titre de l’exercice 2015. Notre activité Expérimentation devrait d’ailleurs poursuivre sa solide croissance en 2016, au moment même où nous initions en parallèle de nouveaux programmes en Découverte avec Bristol-Myers Squibb, mais également en propre. C’est en effet en devenant une société de biotechnologie industrielle, innovante et rentable, qu’Oncodesign s’affirmera de plus en plus comme le partenaire incontournable des pharmas dans leurs stratégies d’innovation en R&D”, a expliqué le PDG.
À lire aussi :
- Oncodesign ajoute Bristol-Myers Squibb à la liste de ses partenaires
- Oncodesign fonde deux nouvelles implantations pour répondre à la demande des clients nord-américains
- Un semestre proche de l’équilibre financier pour Oncodesign
- Nouvelle séance explosive pour Oncodesign
- Après un semestre record, Oncodesign vise de nouvelles étapes importantes d’ici la fin de l’année
- UCB lève son option sur un programme neurologique découvert par Oncodesign (abonnés)