L’IFNα Kinoide, produit phare de la société Néovacs, va faire l’objet avant la fin 2016 d’un essai dans la dermatomyosite, une maladie orpheline affectant la peau mais aussi les muscles qui toucherait 87.000 personnes en Europe, à côté de l’essai international de phase 2b déjà en cours dans le traitement du Lupus.
Les autorités sanitaires européennes ont donné leur aval au lancement de l’étude “IFN-K-005-DM”, dans le cadre d’une procédure harmonisée (Voluntary Harmonization Procedure, qui consiste en une évaluation coordonnée et simultanée du projet d’étude clinique par les différentes agences des pays où elle doit se déroulé), où l’agence allemande, Paul-Ehrlich Institut, a joué le rôle de coordinateur.
En conséquence, Néovacs va pouvoir initier dès le second semestre de cette année l’essai clinique de phase IIa dans la dermatomyosite, sur 30 patients adultes recrutés en France, en Italie, en Allemagne, au Royaume-Uni ainsi qu’en Suisse. L’essai de phase 2a visera à évaluer l’immunogénicité, la tolérance ainsi que l’efficacité sur le plan biologique et clinique de l’IFNα Kinoide.
“Les autorités de santé européennes ont une nouvelle fois apprécié notre démarche scientifique, en validant le protocole de notre étude clinique. Elles ont également fait mention de l’intérêt de notre approche thérapeutique pour les patients souffrant de Dermatomyosite, une indication orpheline dans laquelle le rôle de l’interféron IFNα est établi. La prochaine étape sera de demander le statut de médicament orphelin, permettant d’accélérer le développement clinique, en vue de donner plus rapidement aux patients l’accès à un traitement innovant”, a souligné Miguel Sieler, Directeur Général de Néovacs.
L’augmentation de capital que mène actuellement Néovacs “a bien entendu vocation à financer aussi le lancement de cet essai clinique de phase IIa dans la Dermatomyosite, dont le coût total est estimé à 1,5 million d’euros sur deux ans”, précise la société dans son communiqué de presse.