La biotech franco-suisse GeNeuro (GNRO) a ouvert jeudi son appel à l’épargne en vue de s’introduire en Bourse de Paris. Il s’agit de la première introduction sur Euronext Paris depuis le début de l’année, tous secteurs confondus. Le montant de l’augmentation de capital serait d’environ 35 millions d’euros en milieu de fourchette, mais pourrait atteindre jusqu’à 50 millions en hypothèse haute et en cas d’exercice de la clause d’extension et de l’option de surallocation.
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C’est parti pour GeNeuro, le leader des technologies fondées sur les rétrovirus endogènes humains (HERV), ces fragments dormants de notre code génétique que des facteurs externes peuvent réveiller et provoquer ainsi des pathologies. L’entreprise dont le premier produit, en phase 2b, vise la sclérose en plaques, se lance actuellement en Bourse avec le soutien de son actionnaire historique, l’Institut Mérieux, et de son principal partenaire, le laboratoire Servier.
GeNeuro propose ses titres entre 12,65 euros et 15,95 euros, l’offre prenant fin le 13 avril (à 20 heures pour les souscriptions via Internet). Au moins 10 % de l’offre, soit de base 2,45 millions de titres, sont classiquement réservés aux particuliers. L’Institut Mérieux et Servier se sont engagés à couvrir 27 % de l’offre de base à eux deux, leur permettant de ne pas diluer leur participation actuelle.
Selon la demande, l’offre pourra être augmentée de 367.500 de titres (clause d’extension) et les banques introductrices pourront exercer une clause afin de souscrire pour leur compte jusqu’à 422625 actions supplémentaires. Aucun des actionnaires actuels ne cède de titres, toutes les actions offertes le sont dans le cadre d’une augmentation de capital.
Sur la base du prix médian, GeNeuro lèverait (hors frais) environ 35 millions d’euros, environ 40,3 millions avec la clause d’extension et environ 46,3 millions avec l’option des banques. En haut de fourchette, la levée totale atteindrait 51,7 millions.
Compte tenu de la nationalité suisse de l’entreprise, les titres ne peuvent faire l’objet d’une souscription en PEA.