Grâce à son succès auprès des investisseurs américains, parmi lesquels le fonds Baker Bros., la société DBV Technologies affichait une trésorerie nette de dette de 324 millions d’euros à la fin de l’exercice 2015. L’entreprise est la plus riche des biotechs tricolores, et l’une des mieux nanties à l’échelon européen.
Pour citer Michel Audiard, “Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute” et dans ce registre il est certain qu’une somme de 324 millions d’euros, “ça cause”. Il s’agit de la position nette de trésorerie au 31 décembre 2015 de DBV Technologies, contre 114,5 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 39,4 millions d’euros fin décembre 2013.
Séquence extrêmement rare pour une société du secteur, l’entreprise a accru sa position de cash chaque année depuis 2008, tout en consommant de l’argent pour ses recherches et essais. Cela illustre une capacité peu commune à assurer son financement aussi bien auprès des actionnaires historiques (comme Sofinnova ou le fonds Innobio de Bpifrance), du marché parisien ou encore du Nasdaq.
Avec plus de 320 millions en caisse fin 2015, DBV Technologies confirme aussi son rang de première biotech française en termes de trésorerie nette. Sur l’ensemble des marchés d’Euronext, seule Galapagos est en mesure de faire mieux.
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