Sans aucun doute, les domaines les plus entourés de la Biotech en 2017 ont été les sociétés de “GENE EDITING” (Technologie de ciseaux moléculaires) et de “GENE THERAPY” (Technologie de gènes correcteurs). Il s’agit, à l’heure actuelle, des technologies de rupture les plus en pointe. Si bien que leurs cours ont presque doublé en moyenne. Nous continuons cette revue par les sociétés de Gene Therapy (retrouvez notre première partie sur le GENE EDITING ici).
Evolution moyenne en 2017 des 26 sociétés de “GENE EDITING” et de “GENE THERAPY”, comparé au Nasdaq :
Ce graphique reprend l’évolution en 2017 d’un indice dans lequel nous avons intégré les 26 valeurs Biotechs cotées en bourse spécialisées en Gene Editing et en Gene Therapy comparé au Nasdaq Biotech. 17 Biotechs cotées sont spécialisées en Gene Therapy, tandis que 9 Biotechs sont spécialisées en Gene Editing. Ces 26 Biotechs ont progressé de presque 90% en moyenne en 2017 pour finir au plus haut en fin d’année – on note une très forte accélération au second semestre. Sur la même période, en 2017, le Nasdaq Biotech a progressé de 20% environ.
Evolution des 17 valeurs Biotechs cotées en bourse spécialisées en Gene Therapy, au 29/12/2017 :
10 Biotechs de Gene Therapy sur les 14 cotées en bourse au 01/01/2017 ont été en hausse en 2017, avec une performance moyenne de près de 90%. Deux sociétés ont perdu plus de 50%, tandis que 7 (soit la moitié) ont progressé de plus de 50% (dont 5 ont plus que doublé).
En 2017, la valorisation cumulée des Biotechs de Gene Editing est passée de 6,6 Mds $ au 01/01/2017 à 12,3 Mds $ au 29/12/2017. Ceci s’explique notamment par les premières AMM dans ce domaine qui sont intervenues en deuxième partie d’année – celle de Spark a été la première Gene Therapy approuvée par la FDA. Il s’agit souvent de thérapies vendues très chères qui s’adressent à des maladies rares, donc peu de patients, mais ou il n’existe aucun traitement disponible.
Comme pour le Gene Editing, 2 Biotechs cotées sur Euronext sont spécialisées : Lysogene et Gensight. Mais leur parcours boursier n’a pas été des plus remarquables l’an passé.
En 2018, cette valorisation s’est encore accrue, en raison de la forte progression de Juno qui fait l’objet d’un intérêt de la part de Celgene pour un possible rachat. Le domaine du Gene Editing n’a donc pas fini de faire parler de lui. Retrouvez notre première partie sur le GENE EDITING ici