Le spécialiste des traitements antiviraux et des vaccins Abivax, seule société occidentale à collaborer avec les plus grandes institutions cubaines, a donné vendredi le coup d’envoi de son introduction en Bourse sur le marché réglementé d’Euronext Paris. La société espère lever 43,6 millions d’euros, sur la base du milieu de la fourchette de prix fixée entre 18,26 euros et 24,34 euros par action. Les trois quarts de ce montant sont déjà sécurisés puisque de nouveaux investisseurs de premier plan se sont déjà engagés à souscrire pour 28 millions tandis que l’actionnaire historique Truffle souscrira jusqu’à 5 millions.
La période de souscription s’est ouverte vendredi 5 et les ordres seront acceptés jusqu’au 22 juin.
Abivax vise à émettre 2.046.949 actions nouvelles, avec possibilité d’extension (307.042 pièces supplémentaires) et option de survallocation portant sur un maximum de 353.098 actions nouvelles supplémentaires.
Cinq nouveaux investisseurs, et non des moindres, ont choisi de soutenir Abivax en participant à l’augmentation de capital de la société qui compte dans son portefeuille plusieurs vaccins prophylactiques déjà homologués, commercialisables dès 2015, ainsi qu’un vaccin thérapeutique contre l’hépatite C bientôt en dernière phase d’essais cliniques :
– Aviva Investors pour 11 millions d’euros
– Le cardiologue Antonio Ligresti, ancien actionnaire de référence de la Générale de Santé, groupe de cliniques privé vendu l’an dernier à Ramsay/Predica pour 945 millions d’euros, investira 10 millions d’euros
– Amundi pour 4 millions d’euros
– Scor Global Investments, la branche de gestion d’actifs du groupe de réassurance, pour 2 millions d’euros
– Et enfin Jacques Veyrat, ancien patron de Neuf Télécom, ancien dirigeant du groupe Louis-Dreyfus, et qui a réalisé dernièrement plusieurs investissements via sa holding Impala (Clestra, activité « solutions de sécurité » de Sequana) apportera 1 million d’euros.
De son côté Truffle Capital souscrira jusqu’à un montant de 5 millions d’euros (2 millions par compensation de créances et jusqu’à 3 millions d’euros en numéraire).